Dans une maison, notamment construite avec des matériaux anciens ou si votre sol est froid et humide, l’isolation thermique des planchers s’avère indispensable pour assurer un meilleur confort intérieur et réaliser des économies sur la facture de chauffage.
Avec plusieurs types d’isolants disponibles sur le marché, il peut être difficile de faire son choix. Découvrez ici les critères importants à considérer pour choisir la meilleure isolation pour vos planchers en bois et comment optimiser leurs performances.
Les différents types d’isolants et leurs propriétés
Pour isoler efficacement votre plancher en bois, il existe principalement trois grandes catégories d’isolants :
- Les isolants naturels : tels que la laine de mouton, la ouate de cellulose, le liège ou la fibre de bois. Ces matériaux issus de ressources renouvelables sont écologiques, offrent d’excellentes performances thermiques et acoustiques, mais peuvent être plus coûteux que les autres isolants.
- Les isolants synthétiques : fabriqués à partir de dérivés du pétrole, comme le polystyrène expansé (PSE) ou extrudé (XPS), le polyuréthane (PUR) ou encore le polystyrène graphité (PG). Ils offrent une résistance thermique élevée pour une faible épaisseur, toutefois, ils sont moins respectueux de l’environnement.
- Les isolants minéraux : tels que la laine de verre, la fibre de verre ou la laine de roche. Ils sont économiques et performants en termes d’isolation thermique et acoustique, mais leur fabrication nécessite une consommation importante d’énergie.
L’épaisseur optimale pour une meilleure efficacité
Afin de garantir un confort thermique optimal et des économies d’énergie, il est essentiel de choisir l’épaisseur adéquate pour votre isolation de plancher en bois. En général, plus l’épaisseur est importante, meilleure sera l’isolation. Toutefois, il faut également tenir compte du type de matériau utilisé et de sa conductivité thermique pour déterminer l’épaisseur requise.
Ainsi, les isolants naturels et minéraux offrent généralement de meilleures performances avec des épaisseurs plus importantes (entre 10 et 20 cm) tandis que les isolants synthétiques peuvent être plus fins (5 à 10 cm) tout en assurant une isolation efficace. Il convient donc de comparer les différents matériaux et leurs caractéristiques avant de faire votre choix.
Pose d’un parquet flottant : considérations techniques
Lorsque vous envisagez d’installer un parquet flottant sur un plancher en bois existant, il existe plusieurs erreurs à éviter pour garantir la réussite de la pose. Pour commencer, positionnez les lames de parquet de manière à former un angle droit avec la fenêtre principale, afin que la lumière du soleil suive la longueur des lames au lieu d’être parallèle à celle-ci.
De plus, assurez-vous de bien préparer le sol avant la pose : celui-ci doit être parfaitement plat, sec et propre pour éviter que l’humidité n’endommage le parquet ou l’isolation.
À cet effet, il peut être utile de poser un pare-vapeur ou une sous-couche spécifique aux planchers en bois pour renforcer l’étanchéité et les performances isolantes.
Coût des travaux et retour sur investissement
Le prix d’une isolation de plancher en bois varie généralement selon le type de matériau sélectionné, l’épaisseur requise, la surface à couvrir, ainsi que le coût de la main-d’œuvre si vous faites appel à un professionnel. Les isolants naturels ont souvent un coût plus élevé que les autres catégories d’isolants, tandis que les isolants synthétiques peuvent être plus rentables en raison de leur faible épaisseur et performance équivalente.
Cependant, l’investissement initial dans une bonne isolation thermique est rapidement amorti grâce aux économies qu’elle permet sur votre consommation d’énergie et la durabilité de votre habitation.
De plus, certaines aides financières peuvent être accessibles pour alléger le coût des travaux, telles que le crédit d’impôt transition énergétique (CITE), l’éco-prêt à taux zéro ou encore les subventions des collectivités locales.
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